Zanin, enfin !

Côté Mathey, la fête est prévue quelques jours après celle des Dotta. Nous n’avons pas une culture fête-restau donc nous nous retrouvons chez Georges, tout content (enfin je l’espère) d’avoir un peu d’animation et de compagnie. Il aura encore quelques semaines d’absolue solitude avant que Roberte ne rentre de son frigo humide norvégien.

J’ai délégué l’achat du fromage à JP qui s’est chargé de la corvée avec enthousiasme. Il avait également pour mission de casser sa tirelire et d’amener un gâteau, le fameux gâteau de chez Zanin dont les Mathey se baffrent sans vergogne à chaque fête familiale, et ce, évidemment, depuis que je n’y participe plus, vu mon éloignement.

De façon totalement unilatérale, j’ai décidé du menu : d’une part pour éviter du travail à mon Pôpa qui a quand même bientôt 83 années à son compteur (en fait il était tout déçu lorsque je lui ai dit qu’il n’aurait rien à faire), d’autre part pour me faire plaisir. Au menu : fromage, salade et un peu de charcuterie pour les protéines. Le dessert est placé sous le signe du chocolat, d’un part le FAMEUX gâteau et d’autre part un gâteau maison fait par Gaétane, au beurre salé. Hum, que de fous rires lorsqu’elle nous racontera qu’à mi-cuisson, une sorte de volcan s’est formé et entré en éruption, projetant de la pâte brûlante dans le four et provoquant une coulée de lave.

Alors voilà quelques images de la fête, façon Mathey.

D’abord, nous brûlons quelques calories en jouant à la balle, les fesses confortablement posées par terre. Il ne faudrait pas trop se fatiguer non plus. 3 balles pour 4, c’est un peu animé et ça part dans tous les sens.

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Luana et Laurent. Non, non, ils ne vont pas se rouler un patin !

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Sur la table, le Fromage (avec un F majuscule, car le fromage c’est sacré). JP est en train de taper allègrement dedans, il attaque le Beaufort, à moins que ce ne soit le comté, affiné durant 18 mois dans une cave. La tranche manquante du reblochon est dans mon assiette (mon assiette, c’est celle esseulée..), encore entière, mais pour combien de temps ?

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Laurent pensif, JP, joyeux et AI fixant quelque chose mais quoi ! Derrière eux, les 4 saisons façon Georges Mathey.

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Gaétane, ma nièce et filleule, se fait tripoter le ventre par un peu tout le monde. Non non, je vous rassure, elle n’est pas dans son état normal mais bien enceinte, l’arrivée du petit étant prévue début Janvier, à moins qu’il ne se décide à jouer au petit Jésus. Le petit est en train de bouger, ou plutôt de lui filer quelques coups de pied. Qu’il en profite, une fois dehors, il n’aura plus le droit.

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La tablée, vue de l’autre côté. Georges tente de faire de l’ombre sur le visage de Laurence. Alix, la petite, s’est enfuit et à rejoint ses jouets, après s’être enfilé en un temps record une belle assiette. Alix, elle a un bon coup de fourchette ! Une légende urbaine raconte même qu’elle piquait dans l’assiette de ses petits copains, à la cantine de la crèche.

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Alix et son Pôpa.

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Ma Môman tente une session Skype avec Eric mais la connexion n’est vraiment pas bonne…. Zut !

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Ma petite nièce Alexandra et moi. Lorsqu’elle était petite, elle m’appelait Dorothée. Nos premières années n’ont pas été facile, elle m’avait pris en grippe. Un mythique voyage à Sète a changé la donne.

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Bon, passons aux choses sérieuses…. Il est là, enfin, le gâteau Zanin !

JP le pose sur la table et un silence religieux s’ensuit. Je le contemple, le renifle, me pâme devant sa surface lisse et alléchante.

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Et puis JP commet l’irréparable : il le défigure à coup de couteau ! Voyez plutôt ! Je l’entends crier, mais pas aussi fort que mon estomac, avide de goûter enfin au Graal.

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S’ensuit un long silence. Tout le monde est occupé. Alix, inquiète de ne plus rien entendre, est descendue lorsqu’elle en a compris la raison.

La fête se termine gentiment, principalement à cause de moi, devant m’enfuir vers 15h. J’ai la lourde tâche de ramener Luana chez elle, en plein centre de Genève. Bien m’en pris de partir tôt, il m’aurait fallu quand même quelques 90 minutes pour rallier son château.