Jour de fête nationale suisse...

Ouais, aujourd’hui c’est un jour férié en Suisse, ce qui m’aurait permet de grappiller un jour de congé supplémentaire mais… aujourd’hui, nous sommes samedi. Crap !

Stefano, toujours dans sa recherche de l’appareil photo qui lui convienne parfaitement, a loué pour le week-end un Nikon D750 avec un objectif 28-300mm. Un full frame. Nous l’avons mis sur la balance et tout nu, l’ensemble pèse 1,7 kg ! Ce qui réduit drastiquement les chances que Stefano penche in fine sur ce modèle. Impossible d’imaginer porter ce poids en plus sur une grosse rando, style South Rim to North Rim.

Anyway, puisqu’il est là, nous partons l’essayer, d’autant que le temps est au beau fixe et que le ciel est bien bleu, sans ces gros cumulus blancs qui occupent en général le ciel.

Hors donc, nous voici parti pour le parking de la 6, nos petits lacs et le Nobel trail.

Très contente des photos faites la semaine passée, j’ai gardé mon grand angle.

Le petit lac, le premier.

Il n’y a pas grand monde aujourd’hui, la chaleur y étant sans doute pour quelque chose.

Nous sommes tous surpris que cet oiseau ne s’envole pas après nous avoir vu arriver à moins de 100 mètres de lui. Mais nous comprenons qu’il a une aile mal en point, l’empêchant sans doute de voler. Le pauvre. Son espérance de vie est du coup drastiquement réduite.

Le ciel est légèrement voilé.

Crapule, la libellule. Elle est chou, avec ses ailes léopard et ses gros yeux !

Je ne sais pas si c’est le ciel bien bleu, le vent qui agite l’eau, la faisant s’échouer sur la rive avec ce joli bruit caractéristique des vagues léchant une plage, mais aujourd’hui. c’est magnifique.

Je suis un peu désespérée. Je n’arrive pas à retrouver les belles couleurs de la semaine passée.

Nous sommes sur le point de quitter le lac pour emprunter le Noble Trail. Me revient alors une discussion que nous avions eu avec Stefano concernant les filtres polarisants. Prise d’un doute, je fais tourner d’un quart de tour mon filtre polarisant et comme par magie les belles couleurs reviennent. Couleurs qui sont tout à fait conformes à celles que je voie via mes lunettes…

Sur le Noble Trail

Nous suivons un sentier qui part vers le nord et sommes coupés net dans notre élan par le bayou. C’est sans doute le sentier que pensait suivre Lincoln, il y a 15 jours, pour rejoindre la digue. Le bayou, à moins d’être fou ou un alligator, il ne se traverse pas.

En revenant, une cage, destinée vraisemblablement à capturer des sangliers.

Barker Clodine Road.

Un petit (grand) serpent nage dans une des mares qui rétrécissent à vue d’œil. C’est peut-être un moccasin mais nous préférons rester dans le doute plutôt que de nous en approcher.