Bon, hier dimanche, le ciel était gris et chargé et nous avons préféré nous payer une toile : Mad Max – Fury Road. Excellent. A conseiller si vous cherchez un bon moment de détente, durant lequel le cerveau peut rester au placard. Lorsque nous sommes sortis du ciné vers 19h, le ciel était tout bleu, presque sans nuages. Bonne augure pour le lendemain donc.
Nous ne traînons pas ce matin, des orages sont annoncés à partir de 16h.
Nous nous parquons à S. Barker Cypress Road. Alors que nous sommes en train de nous préparer, un papy se gare et nous demande de prendre sa GTO en photo. Nous nous exécutons de bonne grâce. Tout content de pouvoir envoyer une photo de lui et de sa voiture à son fils, il repart à vive allure, en faisant crisser ses pneus, comme dans les films…
Qui dit S. Barker Cypress Road dit digue sans fin… Un vent violent souffle, par rafale et nous sommes contents de ne pas être en vélo. D’ailleurs trois cyclistes arrivent. L’un est une fille, sur un vélo de course. Je l’admire et la plains en même temps.
Devant nous, un long serpent traverse. Ooops, voilà qui me dissuadera de trop gambader marcher dans l’herbe. La présence possible de tiques a aussi un effet dissuasif.
Le billet du jour est plutôt consacré à la prise de photos de fleurs et d’animaux sauvages, si tant est que certains veuillent bien se montrer.
Nous coupons par sentier où nous avons vu cette fleur de cactus il y a quelques semaines et arrivons au bayou. Il a dû pleuvoir hier car le sentier est encore plus boueux. Un passage est d’ailleurs vraiment limite.
Nous faisons notre petit tour habituel, petit pont de ciment, petit pont de fer, direction Cinco Ranch.
C’est alors que nous apercevons Isidore, l’alligator. En fait, y’en à même deux. Regardez bien !
Isidore, lascif, nous offre, son meilleur profil.
Quant à Léonore, elle nous fait face, presque belliqueuse.
Les alligators doivent vraiment suivre un pattern : lors de nos sorties, nous en voyons soit plusieurs, soit aucun. Température extérieure, température de l’eau, ensoleillement ? A creuser.
7 minutes plus tard, Grégor nous attend, cette fois sur la même rive que celle où nous marchons.
Allez, sois pas timide… Un petit sourire, siouplé !
En passant le pont de Cinquo Ranch, Stefano me dit : on n’est pas rendu à la voiture. Je sais, je sais, je lui réponds. A partir de là, il faut compter environ 1h à 1h15, en fonction de la force du vent 😉 et du nombre de photos !
Non loin du pont, Lulu, la tortue se prélasse au soleil
Les nuages ont fait copain-copain et il n’y a plus guère de bout de ciel bleu. Nous nous préparons psychologiquement à essuyer une averse. Il nous reste la digue sans fin à couvrir pour arriver à la voiture.
Abdul, la libellule bleue. Il y a aussi des vertes fluo, mais aucune n’a daigné se poser suffisamment longtemps pour que nous ayons le temps de faire une bonne mise au point.
Le vent a redoublé de violence et nous nous demandons comment libellules et papillons parviennent à voler.
Lui, c’est Poséïdon, le papillon.
Quelques gouttes de pluie se mettent à tomber. Nous dégainons les ponchos mais nous n’en aurons pas besoin. Nous arrivons vers 16h15 à la voiture où nous nous offrons une petite sieste avant d’attaquer le retour en voiture par Westheimer.
Nous avons eu de la chance. Dans la soirée, un orage éclate vers 20h qui ne se terminera que le lendemain, vers 4h. Un orage d’une violence extrême déversant des litres et des litres d’eau (ou plutôt des gallons, car nous sommes aux EU d’Amérique…) . Je prie pour que la grêle annoncée passe loin de la maison, ma voiture dormant dehors. Les routes sont inondées, des maisons aussi et des voitures sont abandonnées au milieu de la route.
Flore du jour
Celle-ci nous est inconnue.
Partridge Pea – Chamaecrista Fasciculata.
Rose-Gentian – Sabatia Grandiflora.
Rose-Gentian – Sabatia Grandiflora.
Indian Blanket – Gaillardia Pulchella.
Oui, je sais… C’est la même fleur qu’il y a deux jours mais bon… Elle est tellement belle !
Passion Flower – Passiflora.
Black Eyed Susan – Rudbeckia Hirta.
Nom à venir.
