Le temps n’est pas très engageant mais si nous devions attendre un grand ciel bleu sans nuages, ici, à Houston, nous ne sortirions que les semaine aux quatre jeudis. C’est à dire pas souvent, voire jamais.
Nous nous garons comme la semaine passée, au Fisherman’s trail.
Il a plu toute la semaine (et ce n’est pas fini) et le niveau du bayou est haut, très haut même.
Mon objectif est tout de suite atteint : souiller un peu mes belles chaussures toutes neuves, reçues comme cadeau de Fête des mères. Quoi de mieux qu’une belle paire de Lowa Renagade – Wide ? Des bijoux ? Un sac à main ? Pas la peine de chercher. C’est le cadeau P A R F A I T ! Hors donc, disais-je, le sentier est gadouilleux à souhait et mes chaussures prennent tout de suite un petit peu de patine.
Ouh, les gros nuages !
Au confluent des deux bayous…
Pendant que Stefano prends cette photo, moi je bricole avec mon appareil photo, cherchant vainement un mode macro qui n’existe pas.
Aujourd’hui, je n’ai pas prix mon Canon mais mon petit Sony HX50, bien décidée à apprendre à m’en servir autrement qu’en point & shot.
Nous dépassons le petit pont de fer et continuons tout droit. Il y a quelques semaines, nous y avions vu un alligator.
Bingo ! Un alligator se prélasse au soleil (quand ce dernier se décide à sortir des nuages).
Nestor, svaccato dans la boue, en train de nous observer du coin de l’œil.
Nous avançons encore et trouvons son cousin Hector, lui aussi, avachi dans la boue. Ça doit être de famille ! C’est comme la famille Mathey avec le chocolat.
Cette fois, Hector se prête un peu plus au jeu des photos.
Et c’est à ce moment que le ciel s’ouvre et que la pluie arrive. Nous nous réfugions sous un arbre, enfilons nos ponchos et attendons que l’averse passe. Hector est hors de vue, derrière le terre-plein et nous bravons régulièrement la pluie afin de vérifier qu’il n’ait pas bougé et surtout qu’il ne se soit pas rapproché de nous, comme ça, en douce. Pas fous, les Two Swiss Tourists !
La pluie a cessé. Nous revenons sur nos pas, afin de traverser le petit pont de fer et continuer notre balade.
Oh, Martin, le lapin !
Nous saluons au passage Nestor, qui daigne se fendre d’un sourire (ou d’un rictus, à choix). Il nous montre même ses quenottes.
Nous sommes en train de marcher vers Cinco Ranch lorsque nous entendons un gros plouf. Un jeune alligator, apeuré, s’éloigne de la berge. Fifone, va !
Les tracteurs ont fini de couper l’herbe.
Léon, le héron, observe l’eau, en quête d’une grenouille ou d’un poisson imprudent.
Léonard et Balthazar, eux, errent dans l’herbe, à la recherche d’on ne sait pas trop quoi. Leurs yeux ronds leur donne un air un peu bébête.
Nous passons Cinquo Ranch. Les récentes pluies ont réduit à néant le travail des bulldozers qui avaient construit une digue pour assécher une partie du bayou. La semaine passée, nous avions traversé sur cette digue, aujourd’hui, recouverte d’eau.
Nous prenons le sentier qui mène à la digue sans fin pour aller voir sur notre star du jour de la semaine passée est encore là. Hélas, elle a disparue, et sa petite sœur aussi.
Nous arrivons à la voiture après 17 petits kilomètres. Nos tee-shirts sont trempés de sueur, nos jambes toutes poussiéreuses, nos chaussures un peu boueuses mais nous, nous sommes ravis.
Flore du jour
Herbetia Lahue.
Spiderwort – Tradescantia ohiensis.
Texas False Dandelion – Pyrrhopappus Pauciflorus.
Ce que je soupçonne être des fleurs d’aubergines.
Eggplant Flower – Solanum Melongena.
Leurs étamines ressemblent à des bananes !
Trumpet flower – Campsis Radicans.
Indian Blanket – Gaillardia Pulchella.
Il y a une très belle légende à propos de ces fleurs. Je vous la livre ici en anglais, vous pouvez la retrouver sur le blog weekendcowgirl.com.
“The legend tells of an old Indian blanket maker whose talent for weaving produced such beautiful blankets that other Indians would travel many miles to trade for one. The old blanket maker had never taken an apprentice and when he realized he had only a short time left, he began weaving his own burial blanket. It blended his favorite browns, reds and yellows into the beautiful patterns for which he was so famous.
In time, the old man died and his family wrapped him in this blanket which was to be his gift to the Great Spirit when they met. The Great Spirit was very pleased because of the beauty of the gift but also saddened because he realized that only those in the Happy Hunting Ground would be able to appreciate the old blanket maker’s beautiful creation. So, he decided that he would give this gift back to those that the old Indian had left behind. The spring following the old man’s death, wildflowers of the colors and design of the old Indian’s blanket appeared in profusion on his grave to bloom and spread forever.”
Wild sage – Lantana Camara.
Partridge Pea – Chamaecrista Fasciculata.
Rose-Gentian – Sabatia Grandiflora.
Touch-Me-Not – Mimosa Pudica.
Passion Flower – Passiflora.
Je ne me lasserai jamais d’admirer ses fleurs : elles sont extraordinaires !
Purple Poppy Mallow – Callirhoe Involucrata.