En mai, fais ce qu’il te plaît ! Ce weekend s’annonce beau, une fois n’est pas coutume ! Quelques nuages devraient donner du relief au ciel.
Nous optons pour une balade à vélo aujourd’hui, tout simplement parce que demain, la vitesse du vent est annoncée à plus 15 miles par heure.
Et le vent sur la digue sans fin la rend encore plus sans fin. La voilà d’ailleurs !
Aujourd’hui, la digue sans fin est peuplée, voire surpeuplée. Des insectes volants et bien identifiés, des lovebugs, remplissent l’air par centaines. Les lovebugs sont des espèces de mouches noires, au thorax rouge qui volent par deux ou plus. En quelques minutes, le t-shirt orange de Stefano est noir par endroit. Elles ne piquent pas, heureusement, mais ne sont pas très ragoûtantes (comme tout insecte) et je m’oblige à rouler la bouche fermée, ce qui n’est pas très bon pour la respiration. Il y a deux invasions par an, chacune de 4 à 6 semaines.
Heureusement, la concentration de ces insectes n’est pas régulière et dès que nous approchons du bayou, nous pouvons respirer normalement.
Nous évitons soigneusement le guet-apens de la semaine passée et continuons sur la digue jusqu’à S Mason Road avant de retrouver le bayou.
Les travaux à proximité du pont sont loin d’être terminés et en conséquence, les tracteurs ne sont pas passés couper l’herbe depuis longtemps. Il y a une ornière où l’herbe a été couchée, mais autour, c’est la jungle.
Mais ce n’est qu’une question de quelques centaines de mètres, après nous retournons à la civilisation.
Mais, que vois-je ?
Melchior, l’Alligator ! Bon, un peu timide le Melchior ! Sans doute parce que ses deux potes Gaspard et Balthazar les Lézards ne sont pas là !
Le temps de prendre un photo et nous voici attaqués par une armée de moustiques belliqueux. C’est vrai que derrière nous c’est le marécage, avec un grand M.
Nous enfourchons nos vélos et partons à toute vitesse.
Nous allons voir si Igor est là, non loin du board walk où les chevaux sont interdits.
Il est là, avec un cousin, mais impossible de faire une photo suffisamment présentable pour mettre sur ce billet.
Nous rejoignons le Barker Clodine Trail.
Le trail est encombré de déchets (boue, branche) et nous comprenons vite que l’eau ne s’est retirée que récemment. D’ailleurs, une portion de la piste est encore inondée.
Nous terminons notre boucle par l’autre digue sans fin, face au vent.
Petite détour par le lac, avant de rejoindre la voiture.