Hier, nous nous sommes couchés un peu tard, fête d’anniversaire oblige. Alors nous traînons un peu ce matin et ne sortons que vers 12h30. Le ciel est relativement clair, quelques gros cumulus se chargent d’y mettre un peu de relief.
Direction la S Barker Cypress Road et notre parking habituel près d’une étendue d’eau.
Pour commencer et chauffer les gambettes, quoi de mieux qu’une heure de marche sur la digue sans fin ? Rien, je vous l’accorde.
Nous sommes en plein printemps et les fleurs colorent les champs.
Le vent souffle par rafale et nous sommes contents de ne pas avoir pris les vélos aujourd’hui.
Me voici non pas en train de brouter mais de tenter la prise d’une photo disons… créative.
Voici le résultat.
Un coin d’eau m’interpelle. Je descend prudemment au bord du bayou, au milieu des herbes qui m’arrivent aux cuisses.
Stefano, resté en haut, me surveille ou plutôt surveille les alentours. Les alligators ne sont pas une légende urbaine : ils existent vraiment.
Champ de Pink Evening Primeroses.
Nous voici sur les bords du bayou.
Stefano part en exploration. Il y a une semaine, ce terre-plein était sous l’eau.
Justement, sur le terre-plein…
Si je place cette photo sur tous les billets c’est que j’adore la perspective de cet endroit.
Nous passons le petit pont de fer.
Les fils électriques crépitent. Nous revient alors en mémoire notre balade à Hackermann Pass, non loin de Leadville – Colorado.
Pas de croco aujourd’hui, les 3 spots où nous en avions vu un sont vides.
Même si nous refaisons cette balade pour la 3ème, 4ème, …. 10ème fois (?), nous apprécions toujours autant ce petit coin de paradis à quelques dizaines de minutes de la maison.
D’autant qu’aujourd’hui, le bruit du vent dans nos oreilles masque le bruit des voitures et du shooting range, non loin, rendant la balade encore plus belle.
Le pont de la S Fry Road, non loin de Cinco Ranch. Le bayou n’est plus qu’un filet d’eau.
Y’a que Stefano pour tenter des choses pareilles : face au soleil.
Nous revoici sur la digue sans fin qui mène à la voiture.
Stefano me raconte des souvenirs d’enfance. Lorsqu’il avait 15 ou 16 ans, il était passé maître dans l’art de maquiller son vélomoteur. Ses potes et lui allaient acheter, en Italie voisine, des kits qu’ils installaient ensuite. Il m’explique comment ils réduisaient de quelques millimètres la taille d’une pièce pour que l’essence arrive dans le carburateur avec plus de pression et ainsi rouler plus vite. Il me décrit son vélomoteur : le cadre noir, les jantes peintes en rouge, de même que le phare. Il me raconte aussi s’être fait arrêté par la police, un matin, en allant travailler. « Cela faisait deux ou trois jours que je les voyais circuler à moto, j’ai bien changé d’itinéraire mais cela n’a pas suffit. En fait, ils me cherchaient : c’est que le bruit que faisait mon vélomoteur était très proche d’une 125 cc ». Stefano les suit au poste, où ils mettent l’objet du délit sur un tapis roulant pour mesurer sa vitesse. 114 km/h… Oui oui, vous avez bien lu : 114 km/h. Goguenards, les policiers ont rameutés leurs potes afin qu’ils puissent aussi voir de leurs propres yeux. Et il y a même eu un article dans le journal !
L’heure de marche sur la digue sans fin file à toute vitesse. Nous rigolons comme des gosses.
Faune du jour
Un magnifique papillon aplatit au sol à cause d’une rafale de vent.
Le même papillon, quelques secondes plus tard, en train de butiner.
Deux tortues, en train de faire bronzette.
Little Blue Heron – Egretta Caerulea.
Flore du jour
Wild Garlic – Allium vineale.
Wild Garlic – Allium vineale.
Giant Red Paintbrush – Castilleja Miniata.
Annual Fleabane – Erigeron Annuus.
Pink Evening Primerose – Oenothera Speciosa.
La star de la journée : Purple Poppy Mallow – Callirhoe Involucrata.
La tige de cette fleur est très longue et flexible, la rendant très difficile à photographier dès le moindre souffle d’air. Sur 10 photos prises, seule celle-ci est nette. Bravo à Stefano.
Horrid Thistle – Cirsuim Horridulum.