Hier, samedi, il a plu du matin au soir ou du soir au matin. Dans un sens ou dans l’autre, la pluie n’a pas cessé une minute. Notre balade du jour : aller à la boîte aux lettres et revenir mouillés.
La météo promet du ciel bleu pour aujourd’hui, 9h. A 8h, le ciel est gris, à 9h, le ciel est gris. Nous nous disons que bon, vu la précision légendaire des américains, il ne fallait pas s’attendre à plus ! D’ailleurs Stefano me dira : je ne comprend pas qu’ils aient pu envoyer quelqu’un sur la lune ! Ah ah ! 9h15, les nuages se déchirent et laissent apparaître du ciel bleu.
A 12h, nous sommes garés près du petit lac, à Barker Cypress Road. Mission du jour : dépuceler le grand angle de Stefano.
A nous, la digue sans fin.
Et quelques 3 quarts d’heure de digue sans fin plus tard, nous voici au bord du bayou. Yeah !
Mer de nuages à l’infini.
Nous étions ici il y a une semaine. En une semaine, il y a eu une explosion de végétation.
La petite île a été avalée par les eaux.
Notre terrain de jeux.
Pour ce qui est de l’itinéraire, c’est facile, c’est le même que la semaine passée. Nous nous sommes créée une boucle de 20 km, dont 90% au bord des bayous. Pourquoi changer ?
Le pont et le Fisherman’s Trail.
Un gars en vélo nous dépasse. Il a un sac à dos LowePro et un trépied y est accroché. Nous le joindrons à plusieurs reprises, arrêtés, en train de photographier des arbres, le bayou, … Il y du beau matos.
Devant nous, un rassemblement de dindes stupides. C’est Stefano qui les surnomme ainsi. En fait, ces sont des vautours.
Nous arrivons à proximité du pont de fer. Nous croisons un biker qui nous dit avoir vu un alligator non loin. Nous partons lui dire bonjour. Peut-être est-ce Nestor ?
Effectivement, un alligator se prélasse au soleil.
Il est bien grosso e cicciottello.
Non ce n’est pas Nestor… Nous ne ne reconnaissons pas son sourire charmeur… Donc si ce n’est pas Nestor, c’est Hector, son cousin.
J’espère qu’un jour ils enterreront les lignes à haute tension.
Nous repartons, traversons enfin le pont pour nous retrouver de l’autre côté du bayou.
Non loin, un autre alligator flotte à la surface de l’eau : seuls sont visibles ses yeux et ses narines. Et, à quelques mètres, un autre alligator est sorti de l’eau. Beaucoup plus petit que Nestor et Hector. Sans doute une femelle, que nous appelons Eléonore.
Lorsque nous marchons au bord du bayou, nous entendons, à intervalle régulier, des « ploufs ». Ce sont des tortues qui, nous entendant arriver, plongent. Nous en voyons une dévaler à toute vitesse la pente de béton avant de faire un magnifique plat sur le ventre. Plat qu’elle n’a pas dû sentier, d’ailleurs.
Nous passons le pont de Cinco Ranch. C’est toujours le chantier.
Les derniers mètres au bord du bayou avant de reprendre la digue sans fin.
Digue sans fin qui n’a pas volé son nom.
Nous arrivons à la voiture juste avant 18h. Le parking est encombré de voitures. Il y en a partout, y compris dans les champs. Faute à une fête qui bat son plein, sans doute liée au nouvel an iranien.
Flore du jour
Giant Red Paintbrush – Castilleja Miniata.
Pink Evening Primerose – Oenothera Speciosa.
Western Dayflower – Commelina Dianthifolia.
Blue Eyed Grass – Sisyrinchium Bellum.
Common Dogweed – Thymophylla Pentachaeta. (A confirmer)
Prickly Poppy – Argemone Polyanthemos.
Yellow Indian Paintbrush – Castilleja Indivisa.
Western Dayflower – Commelina Dianthifolia.
Giant Red Paintbrush – Castilleja Miniata.
Autoportraits du jour
