Noble Trail – 15 février 2015

De retour de New York, nous avons quelques calories à brûler. La météo n’est pas très engageante mais la pluie n’est attendue qu’à 15 heures.

Nous quittons la maisons vers 11h00 et nous parquons près de la 6.

Nous sommes en tee shirt. Après les -13° C de vendredi, nous apprécions l’air doux et humide.

Après avoir constaté que le niveau des lacs n’a pas réellement baissé, nous partons quand même en direction du Noble Trail en nous disant que, si le sentier devient vraiment impraticable, nous rebrousserons chemin.

Les premiers zones boueuses se laissent franchir facilement. Il y a toujours un passage plus ou moins au sec. Le plus délicat est de ne pas se laisser prendre dans une trace sèche et dure. Le résultat serait le même que mettre sa roue dans un rail de tram.

A moins d’un kilomètre de la fin, le sentier se dégrade. Nous tentons de passer une grande mare de boue sur nos vélos mais sommes forcés de mettre pied à terre, ou plutôt pied à boue.

Nous revenons sur nos pas en pataugeant dans 15 cm de boue et tentons le sous-bois opposé. C’est un peu la même galère.

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Avec un peu d’obstination, nous arrivons à nous frayer un chemin et arrivons sur la dernière portion du sentier, toujours sèche.

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Les pneus sont chargés de boue, boue qui gicle allègrement à chaque tour de roue.

Néanmoins, nous sommes ravis de notre aventure (surtout moi) mais passons quelques minutes à nettoyer avec un bâton les roues, histoire de limiter les dégâts.

Nous filons ensuite en direction des terrains de foot. Stefano nous fait une petite accélération dont seul lui a le secret et c’est huffant & puffant que nous arrivons (enfin, surtout moi) aux terrains de foot. Nestor et son cousin Hector n’étaient pas au rendez-vous.

Nous prenons une petite portion de route goudronnée (Westheimer) pour arriver au terrain de baseball, avant de rejoindre le bayou, puis la digue.

Nous roulons sur la digue sans fin alors que des gouttes de pluie commencent à gentiment nous mouiller les bras. Nous arrivons à la voiture vers 14h15, au terme de 30 km de balade. Nous sommes ravis.

Le soir au dîner, nous nous rendons compte que demain, lundi 17 février, est le President’s day et que Stefano n’aura pas à aller travailler…

Que du bonheur !