Aujoud’hui nous innovons… Oui oui, même en dépit du titre du billet.
Nous garons la voiture à S. Barker Cypress Road afin d’être au plus proche de bayou sans devoir marcher une éternité sur la digue sans fin.
Nous avons dormi comme des bébés (enfin, surtout moi) : 22h15 jusqu’à 8h45 (toujours pour moi). Un vrai gros dodo ! Tellement gros que je me suis levée avec la grosse migraine qui a tôt fait de disparaître après un Excédrine.
A midi et des poussières, nous sommes garés, à proximité d’un petit lac.
Ce petit arbre, au milieur de l’eau, a un charme certain… Stefano d’ailleurs l’a bien remarqué…
Deux papys tapent des balles de golf. Comme quoi, il ne faut pas grand chose pour jouer au golf ! Un terrain plat et surtout l’envie d’aller ramasser les balles après les avoir jouées.
Nous longeons la route sur quelques centaines de mètres pour reprendre la digue, direction Ouest.
La digue sans fin, qui porte bien son nom, n’est-ce pas ?
Quelques 4 km plus loin, nous remontons au Nord pour atteindre le bayou.
Nous sommes passés par là hier… J’adore ce coin.
Un père et ses deux enfants pagaient à contre courant. L’effort a l’air moindre, d’autant que le vent souffle dans la bonne direction.
Un inconnu, un poil constipé…
Le bayou, version panorama.
Le même bayou, version grand angle.
3 pélicans, pris au zoom maxi, avant que le canoë ne les fassent s’envoler.
Ici, le bayou se divise en deux bras, qui se rejoignent quelques kilomètres plus loin.
La première fois que nous sommes passés par là, en vélo, au mois de mai 2014, nous avions vue des oiseaux roses, avec une spatule à la place du bec : Roseate Spoonbill. La chance des débutants : nous n’en avons jamais revus.
La taille de l’île, au centre, varie au gré des pluies : aujourd’hui, elle est minuscule.
Le petit pont en ciment, qui permet d’accéder au Fisherman’s Trail…
que nous délaisserons d’ailleurs.
Nous nous contentons de traverser et de reprendre la rive du bayou, en face de là où nous sommes venus.
Nous marchons en direction du petit pont de fer qui nous permettra de retraverser le bayou.
Nous y sommes presque. Nous arrivons sur la jonction avec la piste qui part de Freedom Park.
Oui, quelque fois les lignes à haute tensions sont photogéniques.
Le petit pont de fer.
Un couple de cyclistes nous croisent. Lui nous dit : mais je vous ai vus la semaine passée, près de Westheimer… Ciel, nous avons été repérés !
Nous suivons toujours le bayou, mais cette fois vers vers l’Est. Stefano repère un sentier barré d’une chaîne qui s’enfonce dans les bois. Ni une ni deux, nous contournons la chaîne pour découvrir une sorte de parcours VITA.
Il y a même des bancs décorés de faïence.
J’aime beaucoup celui avec les petits fleurs.
Jackrabbit Run… Ca ne s’invente pas !
Le No Fish Trail est pas mal aussi dans son genre !
Nous arrivons à proximité d’un méga centre aéré, une filiale du YMCA. Des jeux, des aires de pique-niques, des endroits baptisés de noms fantastiques… Nous avons une pensée pour Luana et la colonie de Bassins où elle a passé quelques semaines inoubliables.
Nous retrouvons notre couple de cyclistes et papotons un peu. Lui est un vrai barvard.
Nous nous échappons, conscients que la voiture est encore loin car nous sommes tributaires du bayou que nous ne pouvons traverser. Nous devons maintenant aller jusqu’à S. Fry Road pour retraverser (oui encore) le bayou afin de nous retrouver sur la rive par laquelle nous sommes arrivés.
Je ne m’en lasserai jamais, que ce soit à pied ou en vélo.
Le bayou, vu depuis la S. Fry Road.
Nous foulons cette portion de rive pour la première fois.
Nous retrouvons la digue. La nuit commence gentiment à tomber. Il est 17h30 passée.
Derrière nous, le ciel change de couleur. C’est l’heure de la brunante (= crépuscule en canadien français).
Nous marchons. Je dis à Stefano : si nous arrivons à la voiture après 18h00, je t’invite au Café 121. Immédiatement, il commence à marcher au ralenti. Le message est passé. Trop drôle ! Quelle que soit l’heure, nous irons donc manger au Café 121.
Nous arrivons à la voiture bien après 18h00 d’ailleurs. A 19h15, nous sommes à table. Nous sommes ravis de notre balade du jour : ravis par les conditions météo, ravis d’avoir marché quelques 23 km sur les bords du bayou, dans la nature.
Life is good!
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