17 – 4 = 13… 13 jours de pluie, brouillard, froid et grisaille. De quoi rendre dépressifs même les plus optimistes.
Nous regardons la météo avec ardeur depuis le début de semaine et cette fois elle tient ses promesses.
Samedi : beau. Dimanche : bof bof. Lundi : beau. Lundi ? Ben oui, lundi 19 janvier 2015 est un jour férié ici et Stefano va même pouvoir prendre congé. Chic !
Nous voici donc vers 10h06 garé à proximité du Noble Trail.
Un gars descend la pente assis sur son long board en riant aux éclats. Gamin, va !
Petit tour habituel au bord du lac, histoire de savourer le soleil qui nous caresse le visage.
Il souffle un petit air frais mais il doit faire 15°. Le printemps !
Nous ne sommes pas surpris de constater que le niveau de l’eau est encore très élevé.
Mais nous parvenons néanmoins à faire le tour du lac, même si nous devons, au péril de notre vie, traverser un ruisseau en crue.
Stefano en pleine action.
Nous partons en direction du Noble Trail en nous disant que le pire qui puisse nous arriver est d’être obligés de rebrousser chemin à cause de l’eau.
Et de l’eau, il y en a !
Nous sommes surpris de constater que les traces de pneus de vélo sont nombreuses. Il y a des irréductibles.
La partie sèche, juste avant de rejoindre la piste goudronnée.
Lorsque nous atteignons la piste, Stefano me demande si je veux partir à gauche ou à droite. A droite, nous connaissons pour l’avoir parcouru moultes fois à pied et en vélo. A gauche, nous connaissons également jamais à pied.
Nous partons donc à gauche, en direction du terrain de foot Fun Fair and Positive Soccer.
L’Afrique et sa savane.
Bucolique, non ?
Nous sommes maintenant près du bayou où nous avons vu à plusieurs reprises des alligators. J’espère de tout coeur en apercevoir un, d’autant qu’aujourd’hui j’ai mon Canon 600D avec son super zoom.
Mais non, hélas… A part quelques arbres chevelus…
… point de crocos.
Nous nous arrêtons au bord du bayou, histoire de savourer une Clif Bar. Les Clif Bars, même après en avoir mangé des centaines et des centaines, nous les savourons toujours avec délectation.
Le vert de l’herbe est naturel.
Nous suivons le bayou par le sentier.
Moi, j’aime bien les arbres sans feuille près du bayou. 🙂
Ça, c’est le bayou vu du pont.
Après une pause technique (comprenez pause pipi aux WC des terrains de foot), nous suivons une petite portion de Westheimer, mais au loin, au milieu d’une prairie.
Emptiness à Houston.
Nous rejoignons le Fisherman’s Trail.
C’est la première fois que nous y passons à pied. Nous avons le temps d’en apprécier les couleurs et l’odeur. Cette odeur caractéristique des bayous qui n’est ni mauvaise ni bonne.
L’amour de ma vie… Si patient ! Même à la 45’000 fois où je m’exclame : regarde comme c’est beau !
Quoi ? Ben oui, c’est vrai que c’est beau !
Nous rejoignons la digue alors que le ciel se voile.
Et là, le terme de digue sans fin prend toute sa signification. Elle est … sans fin ! Vraiment !
Il nous faut plus de 2 heures pour en venir à bout.
Lorsque nous arrivons à proximité de la voiture et du petit lac, le ciel s’est paré de belles couleurs. Je cours les quelques dernières centaines de mètres pour ne rien rater.
Nous repartons vers la voiture. Un dernier regard vers le ciel et nous nous rendons compte que nous avons loupé quelque chose. Le ciel est rouge.
Re-cent mètres pour arriver au bord du lac, un poil trop tard mais ça reste néanmoins magique.
Nous saurons pour la prochaine fois !
Nous apprécions d’enlever nos chausseurs. 28 et des poussières kilomètres de marche sur du plat mettent à dure épreuve nos petits petons : les talons et les orteils sont douloureux, quelques petites ampoules se sont installés. Rien de bien méchant, mais nous devrons néanmoins nous soigner : nous avons encore 2 jours de beau temps devant nous !