03 janvier 2015
Il fait un temps pourri depuis le 25 décembre. Pluie, froid et brouillard. Un peu démoralisant. Nous étions prêts pour aller faire les courses du samedi lorsque Stefano me dit : il fait beau, on sort.
Beau est une notion… Fait-il beau lorsqu’il y a du soleil, lorsqu’il ne pleut pas, lorsqu’il ne pleut presque pas ?
Aujourd’hui, c’est plutôt : il ne pleut pas et quelques trous de ciel bleu percent le plafond gris de nuages.
En 2 temps et 3 mouvements, nous sommes prêts. Direction Memorial Park.
Quelques fleurs de jasmin nous accueillent.
Puis, de la verdure, même si, pour un 3 janvier, les feuilles devraient plutôt être jaunes-orangées.
Memorial Park, c’est cool. C’est juste dommage que le bruit des voitures qui circulent sur la 610 soit omniprésent. Nous entendons un grand coup de frein et un boum ! Tiens, un carrossier local va avoir un peu de boulot.
Squelette d’arbre.
Nous n’avons pas vu le ciel bleu depuis… longtemps. Nous nous émerveillons du contraste du bleu et des troncs, accentués par quelques feuilles rouges… Oui, en fait, l’automne, voire l’hiver est là.
La citerne, près du visitor center.
Nous faisons 3 tours de notre sentier habituel et rentrons, le cœur léger et l’esprit revigoré.
25 décembre 2014
Ben, aujourd’hui c’est Noël. La météo annonce un grand soleil mais soleil il y a, grand sûrement pas. Mais bon, comme pour les jours qui suivent la météo est exécrable, nous décidons donc de sortir, un peu sur le tard certes. A 13h.
Direction la 6 et notre parking désormais habituel lorsque nous sommes en mode hiking.
Échantillonnage des appareils photos.
J’observe ces oiseaux un long moment.
Ils sont d’abord au sol… D’un coup, ils s’envolent dans la plus grande agitation, font un tour dans le ciel, pour se poser exactement au même endroit. Une fois, deux fois, trois fois… Quelle énergie gâchée !
La Montée du jour :-). Ouf, je suis déjà fatiguée !
Et la TSH mobile…
Nous commençons notre tour par le petit lac. Le niveau de l’eau est haut, il y a encore eu un orage cette semaine.
Là, ce n’est pas le lac. Normalement c’est un sous-bois.
Là, c’est le petit lac. Des enfants s’amusent.
Là, c’est le second petit lac.
Les berges sont boueuses. Nous renonçons à terminer le tour que nous avions commencé. Chacune de nos chaussures pèse deux kilos de plus.
Devant, ciel bleu. Derrière, nuages.
Nous voici sur le Noble Trail. Cette ligne haute-tension traverse George Bush Park, du Nord au Sud.
Il va se passer quelques semaines avant que nous puissions y rouler.
Nous recherchons des parcours alternatifs, histoire de ne pas nous enfoncer dans la boue jusqu’aux chevilles.
Aujourd’hui, le shooting range est fermé. Nous marchons dans le silence absolu, le bruit des voitures ayant depuis longtemps disparu.
Nous arrivons vivants sur la piste goudronnée. Étonnamment, en ce jour de Noël, il y a beaucoup de cyclistes.
La semaine passée, ces prés étaient inondés.
En témoigne ce panneau.
Le pont. Interdit aux voitures. On comprend pourquoi.
Le jour de Noël, c’est aussi le jour du lapin. D’ailleurs nous avons légèrement modifié les paroles de la chanson Mon beau sapin. Ça donne :
Mon gros lapin
Mon gros lapin
Qui ne mange plus de foin
Mais des Pringles et des MacDo
Et des pizzas et des Oreos
Mon gros lapin
Mon gros lapin
Qui vit le rêve américain
Ouais, je sais ! C’est pas glorieux !
Nous arrivons sur la digue sans fin. Au loin, notre premier milestone : l’hôtel Mariott.
Il est 16h30. Autant dire que nous ne serons pas à la voiture avant 18h00.
La nuit sera probablement tombée.
Nous réalisons que nous allons avoir droit un à magnifique coucher de soleil.
L’eau du réservoir reflète la couleur rouge-rose-orangée-jaune du ciel.
Je descends au bord de l’eau.
Stefano me dit : on dirait la savane. Il a raison… Même si nous n’avons jamais vue la savane autrement qu’en photo.
Nous arrivons comme prévu à la voiture à la nuit tombée, ravis de notre balade.
Autoportraits de la journée
Stefano en mode bougon… Je l’aime !
21 décembre 2014
Solstice d’hiver. 21 décembre. C’est aussi l’anniversaire de ma Maman et du plus jeune frère de Stefano : Paolo.
Le soleil n’est pas franchement au rendez-vous aujourd’hui mais hier nous l’avons attendu toute la journée et il n’est jamais venu. Alors aujourd’hui, dès que le ciel s’éclaire un peu, nous nous préparons. Il fait 60°F lorsque nous sortons, soit un poil plus de 15° ce qui est un peu frisquet mais pour un 21 décembre, nous n’avons pas à nous plaindre.
Beltway 8, as usual.
Et oui, il n’y a plus beaucoup de feuilles sur les arbres.
Il y a eu un gros orage lundi et il a plu toute la journée. Pas une petite pluie fine… Une pluie tropicale. Donc nous avons peu d’espoir de pouvoir rouler sur le Noble Trail aujourd’hui.
D’ailleurs, nous sommes contraints de rejoindre la piste goudronnée. Les sentiers sont détrempés.
Arrivés à Georges Bush Park, nous prenons la digue direction Nord.
Le réservoir est inondé
La piste qui longe au Shooting range pour aller vers les terrains de foot Fun Fair & Positive soccer n’est pas inondée mais il s’en faut d’un poil.
Heu, peut-être que j’ai parlé trop vite…
Nous nous lançons. A part se faire attraper un pneu par un alligator, il n’y a pas vraiment de risque.
C’est en fait assez fun. Nous sommes comme des gamins. Mon 29er me permet de passer plus au moins au sec. Le 27 pouces de Stefano le force à se mouiller les pieds.
Nous passons ainsi quelques sections de route inondées. Nos pneus sont tout propres !
Près du bayou où nous retrouvons régulièrement notre copain alligator, les arbres à poils ont, eux aussi, les pieds mouillés.
Arrivés sur Westheimer, nous roulons quelques kilomètres avant de rejoindre le George Bush Hike Bike Trail.
Aujourd’hui, nous rentrerons par le même chemin. Le soleil ne nous a accompagné que quelques dizains de minutes et maintenant le plafond de nuages est bas, presque menaçant.
Nous rentrons en chantant à tue-tête Mon beau Sapin, un peu bricolée par Stefano. Ça donne quelque chose comme : Mon beau lapin, mon beau lapin, tu ne manges plus de foin. Mais des carottes et des McDo, des navets et des poireaux. Mon beau lapin, mon beau lapin, tu ne manges plus de foin. Un gars que nous dépassons nous demande : which language? French, réponds Stefano. Et lui de clamer avec un grand sourire et un charmant accent américain : Vive la France ! Trop chou !
Nous arrivons à 16h30 à la voiture, pour une boucle de 60km. J’ai les quadriceps tout raides. Je n’ose pas penser à demain.