Cette année, la Christmas Party du bureau de Stefano a lieu à Galveston, à l’hôtel Moody Gardens, à quelques 100 km de la maison. Pour encourager les gens à se déplacer et également éviter les trajets en voiture de nuit, une nuit d’hôtel est incluse dans le package.
La Christmas Party, pour moi, c’est toujours un peu le stress. Tout simplement parce qu’il faut s’habiller ! J’ai résolu la question des chaussures en m’achetant, juste avant notre départ en Suisse, une paire de bottes dites de cowboys. Made in the USA depuis 1883. J’ai un peu fait exploser mon budget mais je ne pouvais pas décemment acheter une paire made in China. Il me restait à trouver le haut, une robe de préférence. Ce qui fut fait sur les conseils avisés de Luana. Pour Stefano c’est plus simple. Un costard, des chaussures et le tour est joué.
Le résultat ? Le voilà ! Hein qu’on est beau ! Non ?
Noël se prépare. A la réception, un bassin et des animaux sous la neige (artificielle, bien sûr). Evidemment, il y a un lapin !
La soirée commence par un cocktail à 18h30. 18h30, c’est l’heure à laquelle nous arrivons à l’hôtel, pas encore préparés. Autant dire que lorsque nous descendons, il est temps de passer à table. Un groupe style R&B anime la soirée. Ce sont des bons musiciens mais leur musique empêche toute discussion suivie : il faut soit crier, soit s’approcher à moins de 5 cm de l’oreille de son interlocuteur. Autant dire que la mission n’est pas facile !
Nous restons sagement à table jusqu’à ce que des personnes commencent se trémousser sur la piste de dance. Nous sortons sur le balcon. Les jardins de l’hôtel sont envahis de personnages illuminés. Nous comprenons alors les affiches à l’entrée de l’hôtel présentant le Festival of Lights.
Stefano me fait un discret signe de tête vers le bas. On descend ? Oh oui…
Nous faisons un premier tour des jardins puis remontons dans la chambre chercher l’appareil photo et une écharpe pour moi. Un petit vent frais souffle, chargé d’embruns marins. C’est l’heure de gaspiller quelques pixels !
Ah ces américains ! On peut leur reprocher plein de choses mais ils ont gardé une qualité qui nous est importante : celle d’être de grands enfants !
C’est parti pour la visite !
Ce coin-là est particulièrement réussi. Les branches des arbres, chargées de boules luminescentes, oscillent sous le vent.
C’est un spectacle son et lumière. Des hauts-parleurs diffusent de la musique de dessins animés, des Oh oh oh de Père Noël mêlés à des cris d’oiseaux et d’animaux.
L’allumeur de réverbères.
Les adultes sont plus admiratifs que les enfants. Ces derniers courent partout, y compris sur la pelouse malgré des panneaux dissuasifs : Don’t get on Santa’s naughty list: Please stay on the trails.
Il doit y en avoir un qui d’ailleurs arrache un fil. Sur un long tronçon, toutes les figurines sont maintenant éteintes.
Début de gros travaux… Il s’agit d’amasser suffisamment de candy canes pour tous les enfants de la terre ! Good luck!
La tortue rit tellement qu’elle se retrouve sur le dos !
J’adore ce crocodile…
Nous sommes aux anges et rions comme deux gosses !
L’aquarium magique.
A l’école… 2 + 2 =…. ?
Bob l’éponge. Ce n’est pas mon personnage de dessin animé préféré mais là, il est sympa.
Allée de fleurs. Nous sommes au bord de la mer, ou plutôt du canal qui sépare Gavelston du continent.
Une citrouille transformée pour l’occasion en carrosse…
… tandis que Cendrillon essaie sa pantoufle de vair ou de verre, la polémique étant loin d’être close.
Une cour entière est réservée à la Nativité tandis qu’une voix grave détaille par ordre chronologique l’événement.
Les Rois Mages, ou Wise Men.
Une fabrique à bonbons… Ce qu’on ne distingue pas sur la photo est le fait que les tableaux lumineux sont animés…
Un peu plus loin, le thème reste la lumière mais la matière change. Il s’agit sculptures de fils de métal habillés de tissus. L’effet est saisissant.
Des bonzaïs…
… nous passons à une bande de pandas au milieu d’une forêt d’eucalyptus…
… pour terminer par un aquarium…
… dont les méduses sont presque sympas.
Nous nous échappons de la fête vers minuit et demi tandis que certains, déchaînés, se déhanchent sur la piste.
Autoportraits du jour
Bon, l’écharpe et la veste, c’est parce que nous venons de rentrer des jardins de l’hôtel.
