Houston – La Nouvelle Orléans

Nous nous étions dit (pour être honnête, je m’étais dit) que la venue de Luana serait un excellent prétexte pour découvrir la Nouvelle Orléans.

Le Texas jouxtant la Louisiane par l’Est, ça ne pouvait être très loin. Sur une carte, c’est un tout petit trait. Dans la réalité, c’est… euh… 500 km (aller, bien sûr). Stefano est resté stoïque. C’est tout aussi stoïquement qu’il se cale derrière le volant et que nous quittons Montierra, aux alentours de 10h.

Nous roulons sur la I-10, direction Est. Très vite, la ville disparaît et, exception faite des raffineries visibles au loin, côté mer, de grandes étendues verdoyantes bordent la route. Quelques vaches y paissent.

Le premier arrêt pipi (ouais, y’a deux pisseuses dans la voiture !) se fait dans un magasin de souvenirs accolé à une station essence. Il y a des bottes, des tee-shirts, des chapeaux, une vraie caverne d’Ali Baba. Nous achetons quelques boissons et le caissier, un Indien d’Inde, repère très vite que nous ne sommes pas d’ici. Lorsqu’il apprend que nous venons de Suisse, il commence avec enthousiasme l’éloge de ce pays… Nous ne comprenons pas tout mais en tout cas l’expérience qu’il a eu a été mémorable !

Trop chou…

120 miles plus tard, nous quittons le Texas pour la Louisiane.

Difficile de s’arrêter sur une autoroute pour faire une photo de panneau.

Encore plus difficile d’expliquer à la police la raison d’un arrêt sur une autoroute. La voie de la sagesse nous recommande donc de renoncer à cette idée.

D’autant que tout se trouve sur Internet.

Lousiana

Crédit photo :  2012-04-20 by AARoads. 

Dès lors, la majeure partie de l’autoroute est construite sur des pilotis.Le coût de construction a dû être phénoménal.

Nous traversons des forêts humides et les marécages s’étendent à perte de vue. Nous longeons-traversons des lacs, une multitude de lacs.

Bref, vous l’aurez compris, la Louisiane, en tout cas, la partie que nous découvrons, est humide.

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Quelques kilomètres avant d’arriver, des troncs dressés nous rappellent furieusement les environs du Mount St Helens.

Ici encore, impossible de s’arrêter. Tant pis, la photo se fera depuis la voiture. Nous assumons notre statut de touristes !

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A 17h, nous sommes à la Nouvelle Orléans. Nous garons la voiture sur un parking public et payant, car ici, les parkings sont rares et chers. Mais mieux vaut un parking public et payant qu’un valet parking à l’Hôtel.

Il y a 15 jours j’avais passé une bonne partie de l’après-midi à chercher un hôtel. Lequel choisir ?

Je me suis alors rendue compte de l’ENORME travail qu’avait réalisé Stefano lors de la préparation de nos looooooooooooooongues vacances, l’année passée. Car outre choisir 116 nuits d’hôtels, il avait également préparé les tracés, les itinéraires, …

Je voulais quelque chose d’assez typique, et pas un de ces grands hôtels de 20 étages. Une chambre pour 3 personnes. Assez éloigné du French Quarter car deux ou trois reviews d’autres hôtels témoignaient de nuits blanches de leurs hôtes, pour cause de vacarme nocturne.

Pour finir, mon choix s’était porté sur une valeur sûre, un Best Western. Avec en plus le p’tit déj. Nous sommes agréablement surpris. Le bâtiment est carré, sur trois étages, recouvert de briques. Sans doute des anciennes étables.

A l’intérieur, un patio-jardin avec une fontaine et des chaises en fer forgé.

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La piscine, quant à elle, n’est pas dans un enclos.

Même si nous ne l’utiliserons pas, c’est très joli à voir.

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Nous posons nos affaires et nous préparons à partir explorer la ville…

A suivre…