Promis, ce sera le dernier billet de notre escapade à San Antonio.
Ah, quoique, il y a encore Fort Alamo que nous n’avons pas encore visité. Bah, nous verrons. Je vais vous dire un secret : nous n’obligeons personne à lire nos billets. Donc…
Mission San José
Donc nous voici partis en direction de la Mission San José.
Le chauffeur nous lâche. Nous avons 40 minutes. Top chrono, c’est parti !
Cette mission est la plus grandes des missions espagnoles du pays et est également connue sur sous le nom de Queen of the Missions.
Elle fut restaurée dans les années 1930 dans le respect de son architecture d’origine.
Dans un premier temps, les indiens convertis habitaient dans des maisons appelées jacalas autour de l’Eglise.
Après 1768, suite à la montée croissante des hostilités entre les missionnaires et les Indiens Comanches et Apaches, une enceinte fut construite.
Accolées au mur d’enceinte, des chambres y furent construites. Les Indiens s’y installèrent.
Les missions n’étaient pas constituées d’une seule église mais étaient en faite des communautés, fédérées par l’église.
Voici l’intérieur d’une chambre…
… là celui d’une pièce circulaire, situé à un angle de l’enceinte.
Au milieu de la Plaza, les restes d’un bâtiment.
A chaque angle de l’enceinte, une porte…
Voici l’église.
… construite en 1768.
C’est un ensemble de lignes droites et de courbes, du plus bel effet.
Il ne manque qu’une planche à dessin pour un cours pratique de perspective.
Plusieurs styles se mélangent harmonieusement.
Une porte annexe de l’Eglise.
Et le chérubin qui va avec.
Nous rentrons et sursautons.
Ah… J’ai oublié de vous raconter une anecdote. Parmi nos compagnons, il y a une famille indonésienne. Un papa, une maman et deux enfants. Jusque là tout va bien. Le bambin le plus jeune s’est vite fait remarquer. Outre le fait qu’il s’assied par terre et ne bouge plus, il se met parfois à crier. On ne peut pas dire qu’il soit comme on dit « anormal ». Il est juste … comme cela.
Certains regards appuyés d’autres compagnons en disent long quant au jugement qu’ils portent sur les méthodes d’éducation utilisées.
Nous sursautons donc car un cri retenti, amplifié par l’écho. C’est Monsieur qui pique sa crise !
Ce qui ne nous empêche pas de prendre quelques photos.
Difficile de prendre toute la façade. Il en manque toujours un bout, où il y a toujours un touriste (comme nous d’ailleurs) pour errer devant…
Voici le mieux que nous ayons pu faire…
Un mini-cimetière devant, avec deux croix.
Voici quelques détails de la façade, dont la fameuse Rose Window.
C’est grâce à ces détails que la mission a été surnommée The Queen of the Missions.
Comme si vous y étiez…. Nous sommes trop cools, quand même !
Nous poursuivons notre tour du propriétaire.
Très belle photo, bravo Stefano !
Quant à celle là, elle mérite la palme !
Damn it!
Nous avons oublié l’heure ! C’est au pas de course que nous rejoignons le bus et devinez quoi, nous sommes les derniers.
Comme nous nous sommes installés tout à l’arrière du bus, nous avons le choix de le parcourir la mine penaude ou le sourire aux lèvres, l’air ravi par notre visite.
Je vous laisse devinez ce que nous avons choisi.
Mission Conceptiòn
Là encore, les minutes sont comptées.
Nous partons au pas de course.
Ici, nous rentrons tout de suite dans le vif du sujet. Pas de fortification ou de mur d’enceinte. Une église, quelques bâtiments annexes. Nous ne devrions pas être en retard.
En parlant d’église, la voilà.
Stefano s’est échappé, pendant que j’attendais patiemment que le parvis de l’église soit vide.
Il a trouvé une sorte de petit sanctuaire.
Construite en 1716, elle fut déplacée en 1731 sur ce site. Nous avons une pensée pour Martino, le frère de Stefano. Elle fût fondée par des moines franciscains.
Son vrai nom ? Simple comme bonjour : Mission Nuestra Señora de la Purísima Concepción de Acuña ! Je vous laisse apprécier.
Une porte dérobée nous permet de pénétrer dans l’église.
L’intérieur est beaucoup plus sobre que celui de l’église de la mission San José.
Dans une petite nef, des peintures d’époque.
Un cri retentit… Nous ne sommes pas tout seuls, donc pas en retard.
Nous sortons.
Le soleil nous aveugle.
Nous regardons la montre !
Damn it again!
Une petit dernière et nous partons en courant.
Autoportraits du jour