Nous sommes à peine assis dans le car, au retour de la visite de notre seconde mission, que notre petit voisin se met à crier. Stefano attend qu’il s’arrête et se met à crier lui aussi. mais plus fort (eh oui, sa cage thoracique est un poil plus volumineuse que celle d’un gamin de 5 ans). Tout le monde sursaute. Nous avons droit à des regards de sympathie. Et moi d’ajouter I can do even better. Le gamin reste coi, la bouche grande ouverte…
Mexican Market
Le car nous lâche au Mexican Market.
Your old sombrero wearing thin? Time for a new pair of Stetsons? Head to the Mexican Market where 150 stalls are eager to fill your Tex-Mex needs.
C’est un peu un attrape touriste.
Nous, nous jetons notre dévolu sur … des fruits… Miam !
Nous faisons un tour à l’extérieur…
à l’intérieur…
… et en sortons vite fait…
Il va falloir que nous trouvions des cours privés pour améliorer notre score.
Nous nous baladons, sans but précis, en attendant l’heure de reprendre le bus, bus que nous avons décidé de ne pas reprendre d’ailleurs.
Nous rentrerons à pied à l’hôtel.
A peine sortis de l’enceinte du marché, nous découvrons cette fresque.
Un peu plus loin, un immeuble qui abrite des banques mais pour lequel je n’ai pas réussi à trouver une seule info. Dommage, car il est vraiment beau.
Je me serais bien passée des 2 panneaux Left Only mais j’étais confrontée à un dilemme : panneau ou immeuble coupé.
Les couleurs des façades sentent bon le Mexique.
Stefano, docile, s’assied là où je le lui demande.
A l’intérieur de ce bâtiment vert, le marché couvert.
J’y ai retourné un bon nombre d’articles et le Made in Mexico est omniprésent.
Nous traversons une rue et nous retrouvons dans une sorte de mall.
Des petites filles dansent des danses traditionnelles du Mexique habillées de robes de princesse.
L’heure est venue. Nous saluons notre chauffeur et partons en direction d’Alamo Plaza.
Certains petits immeubles et leurs escaliers de secours si typiques nous font penser a New-York.
Le palais du gouverneur
Nous arrivons à 16h53 devant la porte du palais du gouverneur.
Le musée fermant à 17h, la gardienne, charmante, nous laisse rentrer gratuitement.
Nous faisons rapidement le tour du propriétaire.
Le bâtiment fut construit durant la première moitié du 18ème siècle.
Le living-room…
Les meubles ne sont pas tout à fait d’époque, ils datent du début du 20ème siècle.
Le bureau du gouverneur.
La chambre pour les invités.
La cuisine…
… et la salle à manger attenante.
La chambre principale (perso, je préfère la chambre des invités, quitte à choisir…).
Détail d’un meuble.
AI, même si ce n’est pas un arbre mort, je suis certaine que tu vas apprécier :-D.
et enfin, dans le patio, une fontaine, que l’on dit hantée !
Downtown
Nous continuons notre découverte de San Antonio.
Le City Hall, ou la mairie.
Nos pas nous conduisent près de la cathédrale, aperçue hier soir dans la pénombre.
Une messe s’y déroule. Nous ne pourrons y rentrer.
Belle perspective sur une des tours…
Une statue de San Antonio, à l’origine de nom de la ville.
A l’intérieur de l’Eglise, une crypte et une plaque…
Les restes de Davy Crockett et de d’autres héros de Fort Alamo.
La cathédrale, vue de face.
Ce bâtiment, c’est le Bexar County CourtHouse, achevé en 1896.
Pas de doute quant à la fonction de ce bâtiment carré et massif : c’est forcément un bâtiment officiel.
Bingo, c’est le Municipal Plaza Building.
Riverwalk
Nous redescendons au bord de l’eau.
Les fruits mangés tout à l’heure nous ont redonné un peu d’énergie.
Nous nous éloignons de la zone la plus fréquentée.
L’atmosphère est plus paisible. Nous croisons une famille, une petite fille marchant devant, l’air excédé. Au moment où elle me croise, je l’entends dire : I hate the riverwalk !.
J’éclate de rire.
Différents styles se mélangent.
Je dirais qu’ici, nous retrouvons un style un peu italien.
Là, c’est plus « nouveau continent ». Quoique que…
Stefano dit « oh » bien avant que je n’ai vu cet arbre en fleur… Il rigole lorsqu’il me voit dégainer mon appareil photo. Il me connait tellement bien !
Nous remontons au niveau des rues pour traverser la rivière et revenir sur nos pas.
Encore une église.
Dans la cour intérieur, un cocktail.
Nous pensons une seconde à nous glisser parmi les invités mais nos shorts nous auraient vite trahis. Tant pis…
Nous traversons le pont…
et reprenons notre balade au bord de la rivière, en sens invers.
Voici une photo prise le 13 août 1927, lors de la construction du Milam building.
Nous y lisons que ce bâtiment fut pionnier en matière d’air conditionné.
Deux remarques nous viennent immédiatement à l’esprit :
1) les compresseurs existaient-ils à l’époque ? Après un googling approfondi, la réponse en « oui, bien sûr » ; le fréon fut même « inventé » en 1928, remplaçant les gaz hautement inflammables utilisés précédemment,
2) nous comprenons pourquoi les américains sont si accro à l’air conditionné. Il y a dû avoir des mutations génétiques, en quelques 2 ou 3 générations.
Cela dit, l’immeuble est magnifique.
Au même moment, nous levons les yeux au ciel et apercevons le bâtiment en triangle que nous étions promis de retrouver.
Nous remontons.
Stefano se plie en 4 pour le cadrage.
Et même à raz du sol, impossible de placer la porte d’entrée et le faîte de l’immeuble dans la même photo.
Un bar-restaurant attire notre attention par son atmosphère bon-enfant et par les rires qui s’en échappent.
Nous y entrons pour boire une bière. C’était tellement atypique que cet entre fait a droit à un billet à part…
7:00. L’heure de se mettre en chasse.
J’adore ces parasols multicolores.
En ce dimanche du week-end du Memorial day, la foule est encore nombreuses et les files d’attente conséquentes.
Nous trouvons un restaurant mexicain (histoire de changer !). 1 heure d’attente pour manger au bord de l’eau, 5 minutes pour manger à l’intérieur.
Nous n’hésiterons pas une seconde.
Repus, nous repartons en direction de Alamo Plaza.
Les rues sont animées.
Nous mangeons une glace Häagen-Dazs sur un banc, en face du fort Alamo.
Nous rentrons à l’hôtel.
A 9:00 nous éteignons la lumière et à 9:01, nous dormons à poings fermés.
Faune du jour
Un canard et son caneton.