La prochaine étape de notre épopée touristique est donc … le tour en bateau.
Et parce que nous sommes nombreux (une vingtaine de personnes), nous avons droits à un bateau pour nous tous seuls !
Chic !
Cela dit, il faut y arriver, au bateau.
Là, c’est le RiverCenter, nous en reparlerons dans un moment.
Et ici, nous attendons sagement le bateau.
Stefano ne peut se retenir : « Bêêêêê Bêêêêêê » !
Nous rions comme des gamins.
Bateau que voilà, d’ailleurs.
Et ce monsieur sera … euh … comment dit-on ? Notre gondolier, conducteur, bargeur ou bargier, capitaine ?
Bref, ce sera notre guide.
C’est parti…
Un grand gaillard s’assied en face de moi. Nos genoux se touchent.
A gauche, un bébé de 6 mois environ se tortille en hurlant. Un papy à la moustache en guidon de moto le calme en le faisant jouer avec sa chevalière.
La rivière est très étroite. ,
Je suis dos à l’eau et j’ai beau me tortiller, les photos seront difficiles à prendre.
Magnifique immeuble en triangle qui nous fait penser au Flat Iron de NewYork. Nous nous promettons de le retrouver plus tard.
Notre guide est un vrai clown.
Nous longeons le riverwalk. Il sort une fourchette à rallonge et fait mine de piquer dans les assiettes des personnes attablées.
Il commente : « Mexican food… Mexican food… Steak… Mexican food… Mexican food… »
C’est très drôle et nous rions de bon cœur, même si nous savons que nous assistons à un numéro bien rodé.
Profitant d’une paroi vitrée, nous avons même droit à un autoportrait. Copieurs, va !
Nous (moi en tous cas) comprenons les 3/4 de ce qu’il raconte et nous en oublions plus de la moitié.
Dommage. Il nous parle d’architecture, d’histoire, de l’hôtel Hilton dessiné et construit en 202 jours, comme une construction Lego.
Les 496 chambres ont été empilées par une grue en 46 jours.
Il sert encore de référence pour la société qui le construisit.
Nous parcourons ainsi une partie « naturelle » de la San Antonio river et une partie artificielle. Cette dernière fut construite pour lutter contre les inondations qui dévastèrent San Antonio à plusieurs reprises. Plus d’une dizaine de barrages parsèment ainsi la rivière.
Hier, il est tombé en une heure 10 pouces d’eau, soit plus de 25cm d’eau. Nous imaginons la salle de crise, les panneaux qui montent et descendent, modifiant le cours de la rivière pour éviter qu’elle ne déborde.
Aujourd’hui tout est paisible, même si la couleur brun foncé de la rivière laisse deviner les boues charriées.
Nous débarquons. Il est un peu plus de midi. A deux heures, nous devons être au car. Nous avons donc du temps et un estomac vide. Our next move is easy to guess!
Nous sommes en train de regarder le menu d’un restaurant italien. Nous entendons des cris. Je me retourne. Des trombes d’eau s’abattent sur la ville, la rivière et les gens dans les bateaux !
Nous avons eu chaud. Ca c’est joué à quelques minutes.
En 20 secondes, tout est trempé. Les gens se précipitent à l’abris des arcades. Nous, nous rions !
Nous trouvons un food court et un petit restaurant qui nous convient.
Lorsque nous en sortons, le soleil brille et le taux d’humidité flirte avec 100%.
Stefano se repère avec le GPS de son iPhone.
Nous partons vers Alamo Plaza. Peut-être aurons-nous le temps de le visiter avant 14h ?
La région fut peuplé d’Allemands et certains villages au nom germanique maintiennent encore une tradition germanophones.
Ici, une église…
… et une plaque, auf deutch.
Là, un monument offert à la ville de San Antonio par le Mexique, pour symboliser l’amitié entre les peuples.
Au fond, on distingue ce fameux hôtel Hilton, rappelez-vous, le bloc de Lego.
Nous arrivons à Alamo Plaza… Euh, comment dire…
La place grouille de monde.
Le chemin qui mène à l’entré du fort est une queue qui se mesure en heures.
Nous entrons dans les jardins.
Là, c’est la porte de sortie du fort.
Stefano a mis une tenue de camouflage. C’est assez réussi.
Voici un des canons qui servit à défendre le fort.
Et l’infirmerie.
Nous retournons sur la place.
Un monument de marbre est érigé en l’honneur des héros.
Davy Crockett, Jim Bowie et William B. Travis y occupent une place d’honneur.
Il nous reste 30 minutes à tuer.
De jolis bâtiments abritent des attractions touristiques.
Nous rentrons dans le hall d’un musée de cire.
Un dinosaure nous accueille.
C’est un peu hétéroclite.
Nous ne restons pas. Touristes oui, Toutous comme dirait JP mon frère, non !
Nous rencontrons notre guide qui nous conseille d’aller faire un tour dans le hall d’un hôtel historique.
Bof bof…
A part la cabine téléphonique de la fin du siècle passé, quelques photos sur des murs, rien n’est vraiment captivant.
Nous rejoignons le car qui démarre à l’heure prévue.
Un pont enjambe la San Antonio river. Le chauffeur s’arrête et nous décrit la tempête et les inondations d’hier.
Le niveau de la rivière était à 2 ou 3 pieds du tablier du pont. En sachant qu’un pied fait environ 30 cm, nous avons de la peine à imaginer.
Il complète sa description en nous montrant les berges. La rivière est presque sortie de son lit.
On voit distinctement les herbes couchées et les débris restés coincés dans la rambarde des escaliers.
Impressionnant.
Nous repartons en direction des missions.
Autoportraits du jour
Sur le bateau…
J’aime son regard espiègle !