Houston - Texas - USA | Two Swiss Tourists

25 janvier 2013

Stefano est à Houston-Texas, pour le travail. Je me lève et ma routine quotidienne m’emmène dans le bureau, lire mes emails.

Chic… Un email de Stefano justement. En voici un extrait…

…
Le patron du bureau m’a sondé pour savoir si j’étais partant pour un job à Houston (1,2 ou 3 ans selon mes envies…)
…
Réfléchis-y.
…

Wouah… Quel réveil ! Si je suis partante ? Clair, pas une seconde d’hésitation.

De 3 ans, 2 ans, 1 an, la durée probable redescend à 8 mois… 8 mois. La durée idéale… Pas besoin de mettre en location la maison, pas besoin de quitter définitivement mon travail. Que demander de mieux ?

Le projet se met tout doucement en place… La première étape consiste à refaire nos passeports.

Vive la Suisse. Formulaires remplis en ligne, rendez-vous pris pour la photo et les empruntes le lendemain pour le vendredi suivant. Le mardi, le facteur (ou plutôt la factrice) n’a besoin de sonner qu’une fois et nous voici en possession de nos nouveaux passeports, flambants neufs !

La seconde étape s’attaque aux visas. Là encore, formulaires remplis en ligne, rendez-vous pris à l’ambassade de Berne… Bon, il faut dire que nous sommes rodés, nous sommes passés par ces mêmes formalités il y a un an. Seul le nom du visa change. L1 (et L2 pour moi) en lieu est place de B1/B2. 21 mars. Nous sommes à Berne pour 10h30, en ressortant aux alentours de midi. Stefano est très déçu… Des liasses de paperasse amenées pour rien… Aucun document n’a vraiment été consulté. Mais ce qui importe est la phrase finale : vous aurez vos visas sous 2 ou 3 jours…

Et effectivement. le vendredi matin, les visas sont là. Youpie ! Il ne reste plus qu’à décider de la date finale du départ. La date du 5 avril est avancée. Nous la repoussons au 12. 7 jours supplémentaires, c’est toujours bon à prendre.

Le dimanche précédent le départ, nous bouclons nos 4 sacs :

– 20 kg pour Stefano (y compris les vêtements et chaussures de randonnée)
– 20 kg pour moi (idem pour ce qui est du matos de randonneé)
– 30 autres kilos répartis dans deux sacs, inclus les sacs à dos, les bâtons, le matériel obligé de « fond de sac » des Two Swiss Hikers (frontales, trousse de secours, couteau suisse…)

Vous l’aurez compris… Nous partons super léger. Le plus lourd, qui ne voyagera pas en soute, c’est l’électronique : 4 portables (et les blocs d’alim qui vont avec), 2 iPads, 3 appareils photos (et encore, j’ai renoncé au Canon 550 D), 1 clavier suisse-romand et quelques souris. Nous nous réjouissons à l’avance de devoir déballer le tout à Paris…

Je termine officiellement mon 80% chez NWA le 28 mars, jour de mes 50 ans. Il y un an jour pour jour, c’était également mon dernier jour, à la veille de 4 mois de vacances. Cette fois c’est un peu différent. Je réduis mon pourcentage d’activité à 40%, 4 heures par jour, le matin, en tout cas pour 22 semaines. Après, si le projet sur lequel je travaille se termine à temps, je serai en « unpaid leave ». Chic !

Les quelques jours précédents le départ passent comme un éclair.

10 avril 2013

Nous y sommes.

Ce soir, nous dormons à l’hôtel Ibis, proche de l’aéroport. Nous avons rendez-vous avec Luana et Paolo (qui par hasard est sur Genève) pour un dîner entre amis.

Le dîner est placé sous le signe de « Allô quoi, t’es une fille et t’as pas de shampooing ? ».

Paolo remporte la palme d’or… Il placera au moins 30 fois « Allô quoi », à chaque fois avec un énorme sourire.

Les voici, regardant une vidéo YouTube à ce sujet…

Nous rentrons à l’hôtel laissant Luana et Paolo se diriger vers l’aéroport afin d’attraper leur bus respectif.

Aux alentours de 22h30, un orage s’abat sur Genève. Pluie torrentielle, éclair, tonnerre, tout y est. Nous espérons que nos deux lascars sont arrivés à destination avant.

11 avril 2013

Réveil à 5 heures. Nous prenons la navette de 5h40, enregistrons le dernier bagage et sommes au salon pour 6h.

Départ pour Paris par le vol Air France de 7h et des poussières. Re-salon à Paris où nous petit-déjeunons. Nous décollerons avec près d’une heure de retard, dû à des problèmes de chargement.

Les 11 heures qui suivent sont partagés entre un dîner, un déjeuner, quelques siestes, et quelques films dont Skyfall, L’Odyssée de Pi et le début de Argo. Mince, nous commençons déjà la descente.

Au mois de janvier, il a fallu près de 2 heures à Stefano pour passer la douane. Nous nous attendons au pire car notre entrée sur le sol américain n’est pas anodine : nous y resterons 8 mois. Il ne nous faudra que 45 minutes pour nous retrouver de l’autre côté de la barrière, après que l’officier en douane nous ait souhaité par deux fois la bienvenue, le tout ponctué par un « Enjoy! ». Oh yes… A nouveau, grosse déception pour Stefano : ses liasses de papier n’ont pas eu de succès !

Nous récupérons nos 4 bagages sur le carrousel et filons attendre la navette qui nous conduira chez Alamo.

Nous devons choisir notre voiture parmi deux rangées. Notre critère : le kilométrage et le fait que tous nos bagages y trouvent une place.

Ce sera une Dodge, modèle Journey, qui sent encore le neuf.

Nous rabattons les deux rangées de siège arrière. Et voilà le travail !

Nous n’aurons même pas besoin du TomTom pour rallier l’appartement. Stefano connaît Houston (ou tout du moins la partie Nord-Est de Houston comme sa poche). Nous trouvons la résidence facilement et découvrons notre lieu de vie pour les 8 prochains mois. Quelques mots pour le résumer : spacieux, clair, peu de meubles (comme nous aimons). Bref. Rien à redire.

Nous y déposons nos bagages et partons, le coeur et le pas légers, pour notre dernière étape de la journée : l’Outback et son Outback special, 8oz ou 11oz selon l’appétit du jour.

Et, parce que c’est la tradition, il y a la photo avant…

et puis, logiquement, celle après…

A 21h30, heure locale, nous sommes au lit… J’attache un fil à la main de Stefano pour être certaine de ne pas le perdre cette nuit, dans les 4 mètres carrés du lit.

13 avril 2013

Réveil en douceur vers 8h, après une nuit ponctuée de quelques trous.

Petit déjeuner tranquillou (oui, hier, nous avons pensé à faire quelques provisions) puis nous partons en course.

Quelques produits de première nécessité et surtout un bureau, un fauteuil de bureau et un écran pour moi.

Stefano me fait découvrir le Houston qu’il connaît bien, me montre la tour dans laquelle il va travailler ces 8 prochains mois et quelques restaurants.

Nous déjeunons au California Chicken Grill et, pour le plaisir des yeux, allons faire un tour chez R.E.I.

Nous en ressortons avec chacun avec une paire de Keen.